![]() Programme de l'Ontario pour la salubrité de l'eau potable2003-07-28
Les Canadiens sont d'emblée persuadés que l'eau qui coule de leur robinet est et sera toujours limpide, propre et bonne à boire. Ce qui n'est pas trop demander, étant donné qu'un pays comme le Canada devrait être doté d'une solide infrastructure sécuritaire en matière d'approvisionnement en eau potable. Une telle certitude a été grandement ébranlée il y a deux ans, à Walkerton, dans notre province de l'Ontario, lorsqu'un colibacille a rendu gravement malades 2 300 personnes et provoqué la mort de sept autres. Cette tragédie, provoquée par la présence de ce colibacille mortel dans le réseau d'alimentation en eau de cette municipalité de l'Ontario, a fait la manchette. Dès lors, l'accréditation des laboratoires d'analyse de l'eau est devenue obligatoire et une enquête publique a été menée pour découvrir les causes de cette tragédie. Le gouvernement de l'Ontario n'a pas tardé à rédiger un projet de loi sur la salubrité de l'eau potable, qu'il a déposé par la suite. Ce document, préparé en consultation avec le public, illustre l'engagement permanent pris par le gouvernement de l'Ontario de protéger la santé et la sécurité de ses résidants. Il permettra à l'équipe responsable du programme d'accréditation CCN-ACLAE de travailler en collaboration plus étroite avec le gouvernement. « Le Conseil canadien des normes et son partenaire l'ACLAE se félicitent de l'engagement pris par le gouvernement de l'Ontario de se doter d'un système plus sécuritaire pour sauvegarder la salubrité de l'eau potable à l'échelle de la province », d'affirmer Peter Clark, directeur général du Conseil canadien des normes (CCN). En Ontario, on a introduit un règlement (Règlement de l'Ontario 459/00) obligeant les laboratoires à se faire accréditer, c'est-à-dire à faire faire une vérification indépendante de leur capacité à mener des essais spécifiques d'une manière à la fois précise et fiable, pour pouvoir recevoir leur permis. Il existe au Canada plus de 350 laboratoires, qui ont été accrédités par le biais du programme PALCAN du CCN. En partenariat avec l'Association canadienne des laboratoires d'analyse environnementale (ACLAE), le CCN a mis sur pied un programme rigoureux d'accréditation des laboratoires d'analyse environnementale. Notons en effet, en parlant du programme CCN-ACLAE, que le juge Dennis O'Connor, qui dirigeait l'enquête de Walkerton, s'est dit « impressionné par le caractère exhaustif du processus de vérification et par la capacité des évaluateurs d'identifier les éléments perfectibles des laboratoires ». (Rapport de la Commission d'enquête sur Walkerton, Deuxième partie, chapitre 9, p. 286) Le programme CCN-ACLAE permettra au gouvernement de l'Ontario de mettre en ?uvre d'une manière plus économique certains éléments de la réglementation proposée. La combinaison des compétences du CCN et de celles de l'ACLAE dans le domaine des essais d'aptitude et du management de la qualité favorise le maintien d'une infrastructure sécuritaire en matière d'approvisionnement en eau potable. « La province peut continuer à se fier au programme CCN-ACLAE pour répondre à toutes les exigences du ministère de l'Environnement de l'Ontario », de reprendre Peter Clark, directeur général du CCN. « Nous avons doté nos programmes de nouveaux éléments et demeurons prêts à travailler de concert avec les autorités provinciales pour éviter que ne se reproduise une tragédie telle que celle de Walkerton. » - 30 - Liens Internet : Pour en savoir plus, communiquer avec le : Conseil canadien des normes AVIS : Les nouvelles et dossiers de l'heure archivés contiennent de l’information qui était exacte au moment de la publication, mais qui n’a pas été mise à jour ni révisée depuis, et qui pourrait ne pas tenir compte de l’évolution récente du sujet traité. Si vous avez des questions au sujet du contenu de ces communiqués, n’hésitez pas à communiquer avec le Conseil canadien des normes. |