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L'autoroute de l'hydrogène en bonne voie

2008-10-14

Les travaux en cours ont pour objet la construction d’un poste de ravitaillement en hydrogène dans la municipalité de villégiature. Lorsque sa construction sera terminée en 2009, le poste de ravitaillement en hydrogène sera le plus important au monde.

« C’est une énorme partie de notre projet », affirme Gary Schubak, le gestionnaire du programme de l’Autoroute de l’hydrogène.   

La construction du poste de ravitaillement de Whistler est la plus récente étape de mise en œuvre du programme qui a été lancé en 2004.

Fruit d’un partenariat entre des fournisseurs de produits et services technologiques de l’industrie canadienne de l’hydrogène et des piles à combustible, et divers ordres de gouvernement, l’Autoroute de l’hydrogène de la C.-B. montre comment la technologie de l’hydrogène peut être utilisée d’un point de vue commercial.

L’Autoroute de l’hydrogène propose un éventail de technologies et de produits de l’hydrogène, tels que des poste de ravitaillement, des installations de production, des véhicules alimentés à l’hydrogène et des unités d’alimentation fixes qui utilisent l’hydrogène pour chauffer et alimenter en énergie électrique des bâtiments et l’industrie.

Le poste de Whistler est l’un de sept qui devaient être construits et fonctionnels d’ici 2010, lorsque le programme de l’Autoroute de l’hydrogène sera présenté à l’occasion des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver. 

Le programme a déjà donné lieu à l’installation de l’infrastructure de base de cinq postes de ravitaillement en hydrogène dans le sud-ouest de la Colombie-Britannique. Ces postes sont maintenant pleinement opérationnels.

Outre ces stations-service, un certain nombre de véhicules à hydrogène roulent actuellement dans le sud-ouest de la province, parmi lesquels cinq voitures à pile à combustible Ford Focus et quatre autobus de Vancouver qui sont alimentés à l’hydrogène et au gaz naturel comprimé. De plus, il y a dans le nord de Vancouver neuf camionnettes et deux bus-navettes dotés de moteurs à combustion interne alimentés à l’hydrogène.

Les responsables du programme prévoient aussi mettre en service 20 autobus à pile à combustible — le plus grand nombre au monde — à Whistler, d’ici 2010.

D’après M. Schubak, les craintes liées à la sécurité font partie des obstacles que l’industrie de l’hydrogène a dû surmonter pour être plus largement acceptée.

« Il y a depuis toujours une question de sécurité dans la perception de l’hydrogène. Je travaille au sein de l’industrie depuis plus de 15 ans. J’en ai été témoin et j’y ai été confronté, dit-il. Le public a besoin de beaucoup plus d’information sur l’hydrogène en tant que carburant. Il reste encore énormément de sensibilisation à faire. »

Les normes internationales qui ont été élaborées sur les diverses technologies de l’hydrogène ont aidé à apaiser certaines de ces craintes.

L’Organisation internationale de normalisation (ISO) s’est dotée d’un comité technique (ISO TC 197) composé de professionnels de l’industrie et de divers employés du gouvernement pour élaborer des normes. Celles-ci devraient aider à faire de l’hydrogène un type de carburant mieux reçu. Le Conseil canadien des normes (CCN) assure le secrétariat du comité technique par l’entremise du Bureau de normalisation du Québec (BNQ). Randy Dey, du Canada, en est le président. En outre, le ministère fédéral des Ressources naturelles du Canada (RNCan) appuie financièrement les efforts d’élaboration des normes du pays.

À ce jour, le comité a élaboré 12 normes internationales qui ont été publiées. Elles portent sur une variété de sujets, depuis les considérations fondamentales pour la sécurité des systèmes à l’hydrogène jusqu’aux applications industrielles et commerciales des générateurs utilisant le procédé de l’électrolyse de l’eau pour produire de l’hydrogène.

En 2007, le Code canadien d’installation de l’hydrogène (CCIH) a été publié par le BNQ et approuvé par le Conseil canadien des normes en tant que norme nationale (CAN/BNQ 1784-000). Ce code décrit les exigences liées à l’installation d’équipement à l’hydrogène dans divers environnements. Sa publication devrait enrayer toute appréhension en matière de sécurité ayant fait obstacle à l’adoption de la technologie de l’hydrogène. Selon M. Dey, qui préside également le comité technique responsable du CCIH, ces normes se sont révélées capitales pour les progrès de l’industrie de l’hydrogène.

« Chacun a sa propre idée de ce qu’est la sécurité, dit-il. Le comité sert à réunir ces différents points de vue et à réaliser un accord entre toutes les parties. On reconnaît la grande importance des activités d’élaboration des normes pour l’expansion des technologies de l’hydrogène et de celles qui y sont apparentées. Et à cette fin, le comité travaille très fort en collaboration avec des représentants de l’industrie et autres intéressés. »

Selon M. Schubak, au fur et à mesure que l’année 2010 approche, l’Autoroute de l’hydrogène devrait mettre en évidence une gamme équilibrée de produits et d’utilisations possibles de l’hydrogène au cours des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver.

« Ensuite, dit-il, ce sera à chacun d’entre nous de décider où nous voulons que cette autoroute nous mène. »

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Cet article est paru pour la première fois dans le volume 35 de la revue CONSENSUS, 2008. L'information qu'il contient était exacte au moment de la publication mais n'a pas été mise à jour ni révisée depuis. Elle pourrait donc ne pas tenir compte de l'évolution récente du sujet traité. Si vous avez des questions au sujet du contenu de cet article, n'hésitez pas à communiquer avec le Conseil canadien des normes.

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Autre renseignements :

CONSENSUS, la revue canadienne de normalisation publiée par le CCN, traite d'un éventail de sujets liés aux normes et examine l'incidence de ces dernières sur l'industrie, le gouvernement et le consommateur.