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Bâtir un avenir meilleur, plus vert

2010-10-14

Imaginez une ville fonctionnant entièrement à l’énergie solaire. Une ville où presque tous les immeubles résidentiels et les habitations sont alimentés en énergie par des panneaux à couche mince, des réflecteurs solaires et des appareils à rayonnement thermique — plutôt que par l’électricité, et ce, sans le recours à des génératrices de chauffage ou des générateurs de froid auxiliaires. L’utilisation du soleil comme principale source d’énergie donne un tout nouveau sens à la vision d’un avenir meilleur et plus vert pour les Canadiens.

Si cette vision d’un avenir plus vert a été lente à se manifester, la technologie solaire s’est cependant insinuée dans la vie de tous les jours sous la forme de chargeurs de piles, de lampes de poche, d’éclairage extérieur, de radios à manivelle et même de véhicules. Cette technologie a ouvert la voie aux changements innovateurs qui se profilent à l’horizon.

Le gouvernement de l’Ontario a annoncé en janvier 2010 une entente qui créera plus de 16 000 emplois en énergie verte sur une période de six ans, tout en attirant un investissement de 7 milliards de dollars dans le secteur de l’énergie renouvelable. Cette initiative est en train de rallier divers professionnels de l’énergie qui voient en l’Ontario un incubateur de ce qui peut se produire au Canada.

« Le Canada est un chef de file dans ces domaines, surtout dans celui du chauffage solaire », affirme Josef Ayoub, conseiller principal en planification de la science et de la technologie à Ressources naturelles Canada. « Nul ne sait mieux le faire que le Canada », ajoute-t-il.

Pour assumer un rôle de leader dans ce secteur, il faut aussi mener des activités de recherche et développement en vue de mettre à jour les normes actuelles sur l’équipement solaire pour les harmoniser avec les exigences relatives aux structures d’immeubles. Selon M. Ayoub, l’étendue de l’avancement possible de l’innovation canadienne ne connaît pas de bornes en ce qui a trait à la technologie des panneaux solaires.

« Nous sommes un pays exportateur, donc nous pouvons exporter notre savoir et notre savoir-faire tout en aidant l’industrie à développer de nouveaux produits destinés à l’exportation », explique-t-il. D’après lui, l’industrie de l’énergie renouvelable est l’un des principaux secteurs en croissance dans le monde.

Rae Dulmage, directeur du Service des normes de Normes ULC, est d’avis que le Canada devra accorder une attention constante à cette tendance mondiale qui se manifeste dans le secteur de l’énergie. Pour mesurer l’efficacité énergétique des bâtiments du Canada, il faut voir à ce que les normes en vigueur soient constamment mises à jour et harmoniser les divers codes et règlements, tout en sensibilisant le public.

« Tous les autres pays d’importance adoptent la même démarche. Il nous faut donc suivre le rythme pour être à la tête, sinon nous prendrons du retard », dit M. Dulmage.

La technologie des panneaux solaires est, selon lui, plus courante dans les petites maisons que dans les grandes. Celui-ci fait remarquer qu’il existe toutes sortes d’options pour exploiter la puissance du soleil et la convertir en énergie. Malgré le fait que l’énergie solaire est un concept relativement nouveau au Canada, la technologie dans ce domaine prend déjà la voie de l’innovation, ce qui rend encore plus évidente l’importance de la normalisation.

« Les normes établissent les règles à suivre en ce qui a trait à la conception des produits, à leur mise à l’essai, à leur intégration à d’autres systèmes de construction connexes et à de nouvelles technologies, en plus de définir les règles relatives à l’évaluation de la conformité », explique M. Dulmage, ajoutant que, pour assurer l’uniformité, il est essentiel d’avoir en place une norme de sécurité commune. Parmi les normes les plus couramment utilisées pour assurer l’application sécuritaire de cette technologie figure le document ULC/ORD-C1703-01, intitulé Flat Plate Photovoltaic Modules and Panels, qui a été délibérément harmonisé avec son équivalent américain.

Même si cette technologie est coûteuse en ce moment, M. Dulmage estime cependant que l’utilisation des panneaux solaires dans la construction de bâtiments augmentera, et ce, simplement parce que la technologie en jeu s’est révélée efficace et efficiente à diverses reprises et qu’elle entraînera la création d’emplois dans un nouveau domaine d’expertise technique.

Si le Canada fait mieux connaître son enveloppe de « bâtiments verts » en expansion, ce sera aussi une façon positive pour lui de maintenir sa place parmi les joueurs mondiaux de l’industrie. Bon nombre d’écoles au pays sont déjà en train d’intégrer dans leurs programmes différents aspects des systèmes solaires ou photovoltaïques.

« Selon nous, c’est de cette façon que les choses changeront, puisque les enfants de la prochaine génération vont y être exposés et commenceront à se renseigner sur ce sujet eux-mêmes au lieu d’en être informés », affirme M. Dulmage.

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Cet article est paru pour la première fois dans le volume 37 de la revue CONSENSUS, 2010. L'information qu'il contient était exacte au moment de la publication mais n'a pas été mise à jour ni révisée depuis. Elle pourrait donc ne pas tenir compte de l'évolution récente du sujet traité. Si vous avez des questions au sujet du contenu de cet article, n'hésitez pas à communiquer avec le Conseil canadien des normes.

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Autre renseignements :

CONSENSUS, la revue canadienne de normalisation publiée par le CCN, traite d'un éventail de sujets liés aux normes et examine l'incidence de ces dernières sur l'industrie, le gouvernement et le consommateur.