![]() Hommage rendu aux membres du Conseil canadien des normes2001-07-07Deux membres du Conseil canadien des normes figurent parmi les 61 personnes auxquelles on a récemment rendu hommage au Parlement pour leur contribution à des projets du gouvernement fédéral. Graham Bagnell et Jock Sherry ont participé à une cérémonie à l'occasion de la Semaine nationale du bénévolat et de l'Année internationale des volontaires. Pour en savoir plus sur la carrière de MM. Bagnell et Sherry et sur la contribution aux travaux de normalisation de milliers d'autres membres comme eux, cliquer ici. Bravo à tous les membres!
Leur reconnaissance mérite d'être célébrée. Elle l'a d'ailleurs été en avril 2001 par le gouvernement du Canada, qui, à cette occasion, a rendu hommage à 61 personnes qui ont généreusement donné de leur temps et de leur énergie pour réaliser ses travaux. Comptaient parmi elles Graham Bagnell et Jock Sherry, deux membres participants du CCN. Le jour où, il y a quatre ans, M. Bagnell entrait au CCN, s'attendait-il à ce que le monde de la normalisation lui fasse connaître la gloire et lui rende un hommage national? Pas du tout! Cela ne l'a pourtant pas empêché de se donner totalement, dès son arrivée, à l'élaboration des normes à l'échelle du Canada et du monde. Demeurant à Bedford, Nouvelle-Écosse, il est actuellement président du Comité consultatif canadien (CCC) du Comité technique 67 de l'Organisation internationale de normalisation sur le matériel, l'équipement et les structures en mer pour les industries du pétrole et du gaz naturel (ISO/TC 67). C'est à ce titre que M. Bagnell est devenu le premier représentant canadien du TC 67, comité qui élabore les normes internationales sur les pipelines, les foreuses et les barges, etc., utilisés par les industries du pétrole et du gaz naturel. M. Bagnell a récemment été nommé président international du Sous-comité 7 du TC 67, dont les travaux portent sur les structures en mer. C'est avec enthousiasme qu'il a organisé la première réunion du sous-comité tenue au Canada les 19 et 20 juin, à St. John's, Terre-Neuve. Il appartient aussi à deux groupes de travail de l'ISO/TC 67 sur les structures en mer : le premier sur la conception et les conditions d'utilisation de ces structures, le deuxième sur la mise en ?uvre à long terme des normes du TC 67. Les connaissances et le savoir-faire de M. Bagnell, diplômé en génie chimique de St. Mary's University et de la Technical University of Nova Scotia (à présent DalTech), contribuent au succès de sa participation à l'élaboration des normes. Dans nos frontières, M. Bagnell siège depuis un an et demi au Comité directeur stratégique sur les normes relatives aux structures en mer de CSA International. Voué à l'étude du recours du Canada à des méthodes adéquates de forage, il fait partie du conseil d'administration de la Canadian Association of Oilwell Drilling Contractors (CAODC) et préside l'Atlantic East Coast Safety Sub-committee de cette association. Novateur dans l'âme, il était de ceux qui ont conçu et réalisé les tout premiers projets de forage pétrolier offshore et de production de gaz naturel en mer du Canada. Dans l'exercice de ses fonctions de directeur technique de la division canadienne de Rowan Companies, Inc., M. Bagnell a compris l'importance des normes internationales. Cette société reconnaît l'intérêt privé et public qu'a le Canada d'adopter de bonnes pratiques de production en mer. Elle incite ses employés à participer aux travaux de normalisation internationale, et c'est en grande partie grâce à son soutien que M. Bagnell a réussi à mener à bien ses activités de membres participant à titre bénévole. Il a, dit-il, consacré chaque année environ 500 heures aux questions liées à l'ISO. C'est avec le même enthousiasme que M. Bagnell parle de son expérience en tant que membres du CCN : « Le Conseil canadien des normes, explique-t-il, permet aux Canadiens de donner de leur temps en participant aux travaux de normalisation internationale. Aucune autre organisation ne peut au Canada se vanter d'offrir cette chance ». Si on lui demande pourquoi il est devenu membre : « Dans le contexte de la mondialisation, affirme-t-il, il est indispensable, si l'on veut réussir et satisfaire les besoins de l'ensemble des pays de la planète, de mettre à contribution toute ses connaissances et toute son énergie pour élaborer des normes internationales acceptables ». Dans l'élaboration de telles normes, il faut « tenir compte du caractère unique de chacune des différentes régions et cultures », poursuit-il. Et il n'est de meilleur moyen pour tenir compte des besoins de chacun dans le processus de normalisation internationale que d'y participer activement. Si M. Bagnell a choisi de collaborer à l'oeuvre que représente l'élaboration des normes, M. Jock Sherry veille, lui, à l'application de ces normes aux côtés des quelque 275 bénévoles qui se consacrent à la réalisation des programmes d'accréditation des organismes d'évaluation de la conformité du CCN. Ces derniers vérifient la conformité aux normes des produits, services et systèmes. Le but de l'accréditation est de permettre aux organisations de disposer des personnes, ressources et compétences nécessaires pour mener à bien leurs travaux. Demeurant à Woodlawn, Ontario, M. Sherry est depuis plus de vingt ans membre du CCN. Le CCN lui demandait en 1979 compte tenu de sa formation et de son expérience dans le domaine de l'électronique et du contrôle de la qualité, de faire partie de son Comité d'accréditation et de certification (CAC), qui s'occupait de la question de l'accréditation des laboratoires. Trouvant cette offre alléchante, M. Sherry l'a acceptée et a fait partie du CAC durant sept années, au terme desquelles il a déménagé à Richmond, en Colombie-Britannique, où la Hughes Canada Systems Division lui a confié la responsabilité de tout ce qui a trait aux activités liées à la qualité de l'équipement dans le cadre du Projet d'automatisation du système canadien de la circulation aérienne (Projet CAATS). Trois ans plus tard, répondant au désir de Mme Sherry, toute la famille est revenue dans la région d'Ottawa où Jock a travaillé chez ADGA Systems International. C'est à ce moment-là que le CCN a, une fois de plus, fait appel à ses services, lui demandant de présider son nouveau Sous-comité sur l'accréditation des organismes registraires des systèmes de management de la qualité (actuellement Groupe de travail des organismes registraires de systèmes de management de la qualité (GT-ORSMQ)). Ce sous-comité, qu'il préside toujours en qualité de membre actif, traitait de la question de l'accréditation des organismes d'enregistrement selon ISO 9000. Aux dires de M. Sherry, le GT-ORSMQ doit en grande partie son succès à la qualité des membres qui le constituent. Il souligne l'assiduité au travail de ses premiers membres, en particulier de Joan Brough-Kerrebyn (aujourd'hui responsable des Systèmes qualité du CCN) et d'Elva Nilsen (à présent directrice du Commerce et des Affaires intergouvernementales). Il se dit impressionné par le travail de nombreux employés du CCN, dont Hollie Last, agente principale de programme, SME/SMQ, et Lynne Gibbens, agente du Programme des membres participants. M. Sherry souligne l'esprit de camaraderie professionnelle qui règne au CCN, affirmant que le programme d'enregistrement est pris en main par une « bien bonne équipe ». Modeste, M. Sherry se sent un peu confus devant une telle reconnaissance nationale de son rôle de membre canadien. Il insiste pour dire que ce rôle ne peut se comparer à celui des membres qui à titre bénévole oeuvrent à la Croix-Rouge ou dans les hôpitaux. « C'est à eux qu'il faut rendre hommage et non à moi », dit-il en faisant allusion à ceux et celles qui donnent de leur personne pour venir en aide aux nécessiteux. Bien que touché qu'on lui ait remis officiellement ce prix, il maintient qu'il n'y a rien de « bien extraordinaire » à mettre gracieusement à contribution ses connaissances techniques dans le cadre des travaux nationaux et internationaux entrepris sur les normes industrielles et le contrôle de la qualité. « Je suis membre à titre bénévole et bien heureux de faire ce que je fais, reprend-il, mais je trouve inutile ce genre de manifestation. » M. Sherry est vraiment tout un personnage, énigmatique et qui ne manque pas d'autorité. Il dit de ses fonctions de président du GT-ORSMQ qu'elles relèvent davantage du domaine des relations humaines que de celui de la gestion. Et ne nous laissons pas tromper par les apparences! Sa bonne nature et ses manières douces cache l'homme cultivé qu'il est, un homme plein de ressources, fidèle à ses convictions, qui n'hésitera pas à dénoncer l'irresponsabilité qui règne au sein du secteur des technologies de l'information ni les lacunes du système d'épreuves à choix multiples. Il s'est montré précoce, puisque c'est à l'âge de 14 ans qu'il est sorti, diplôme en main, de l'école secondaire écossaise qu'il fréquentait, pour tâter de tous les métiers. Stagiaire en mécanique navale, il cumulait, à l'âge de 17 ans, deux emplois de livreur, et jouait en même temps au sein d'un groupe de jazz et suivait des cours du soir à Stow College à Glasgow, en Écosse (aujourd'hui University of Strathclyde). En qualité de commandant de bombardier de la Royal Air Force, M. Sherry a suivi, de 1941 à 1946, un cours de fabrication d'instruments. Il se vante aujourd'hui avec humour de tout connaître des instruments de pilotage des avions de l'époque... Il faut dire qu'on n'en comptait pas alors une grande variété! Et à peine avait-il terminé ce cours qu'il était devenu capable de l'enseigner. Ses 60 ans d'expérience dans le domaine du contrôle de la qualité et des normes font de lui un membre idéal pour le CCN. Pour réaliser leurs travaux, les comités doivent pouvoir disposer de ce genre de personne aux connaissances techniques solides dans des domaines très spécialisés. M. Sherry évoque la diversité des connaissances des membres du GT-ORSMQ, chacun possédant sa propre spécialité. Le comité recherche actuellement, ajoute-t-il, un expert dans le domaine des technologies de l'information et de l'aérospatiale. Même s'il conserve un excellent souvenir de l'époque où il a appartenu au CAC, c'est cependant au sein du GT-ORSMQ que l'expérience a été pour lui la plus enrichissante. Ce qu'il aime, c'est connaître sur-le-champ les résultats des travaux réalisés, chose qui ne s'est pas toujours révélée possible au sein du CAC. M. Sherry avoue que son travail d'auditeur pour l'accréditation selon ISO 9000 n'est pas un jeu d'enfant. C'est une tâche parfois très délicate. Il faut savoir s'y montrer ferme, ce qui n'est pas toujours évident au cours des audits. S'il est vrai qu'il faut user de tact et de diplomatie dans l'étude des antécédents et de la documentation d'un candidat à l'enregistrement, ce sont les connaissances techniques qui en bout de ligne font pencher la balance. Les auditeurs doivent presque savoir d'instinct s'ils ont affaire à un registraire digne de ce nom. Leur travail, c'est de signaler à un organisme ses lacunes et non de lui suggérer les mesures correctives à mettre en oeuvre. Sinon, leurs services deviendraient des services de consultants, ce qu'ils ne sont pas censés être. Le GT-ORSMQ examine au nom du CCN les recommandations des auditeurs, sur lesquelles vote chacun de ses membres. Les réalisations de M. Sherry au sein du CCN en tant qu'auditeur et président du GT-ORSMQ ont, aux yeux de Hollie Last, une valeur inestimable. Malgré ses plus de 80 ans, M. Sherry n'a pas démérité au sein du CCN. Demandez-lui pourquoi il a voué toutes ces années au bénévolat et il vous répondra : « Ce qui est important dans mon bénévolat, ce n'est pas le statut en soide bénévole, mais plutôt ce que j'y fais. Étant donné que j'ai déjà les connaissances et que je sais ce qu'il y a dans les rapports, le bénévolat, pourquoi pas? ». À l'instar de bien des membres travaillant à titre bénévole, MM. Bagnell et Sherry travaillent dans l'ombre. Et ce sont leurs collègues et les autres participants qui reconnaissent généralement leur contribution aux activités. On signale pourtant le 26 avril 2001 une exception à la règle. C'est la date à laquelle ils ont été conviés à représenter les membres CCN et du SNN dans le cadre d'une cérémonie spéciale tenue sur la Colline parlementaire, à l'occasion de la Semaine nationale de l'action bénévole et de l'Année internationale des volontaires. Avaient été prévus ce jour-là un défilé d'honneur, la remise de certificats des mains de l'honorable Jane Stewart et une réception à laquelle assistait S.A.R. le Prince de Galles. L'occasion de rencontrer un membre de la famille royale n'est pas donnée à n'importe quel membre! Un tel honneur ne serait-il pourtant pas bien mérité? Le Conseil canadien des normes met actuellement sur pied un programme de recrutement, de reconnaissance et de formation de cette catégorie de membres. Vous êtes passionné de normalisation, captivé par certains aspects d'un produit ou d'un service? Pourquoi ne pas vous livrer à des activités de membres? Êtes-vous personnellement ou en tant qu'entrepreneur intéressé par ce qu'il adviendra d'un secteur particulier? Pourquoi ne pas vous lancer dans les activités de normalisation? Vous êtes spécialiste dans un domaine particulier? Offrez-nous vos services; ils nous aideront à prendre des décisions éclairées. Engagez-vous dès maintenant dans notre équipe de membres! En communiquant avec Lynne Gibbens ou en vous rendant à l'adresse, vous en saurez plus sur les membres du CCN. ![]() Cette section peut contenir des liens menant à des pages ou à des documents qui n'appartiennent pas au Conseil canadien des normes (CCN) ou qui ne sont pas mis à jour par ce dernier. S'ils figurent dans ce site, c'est pour servir de source d'information autre et complémentaire. Ils ne reflètent toutefois pas nécessairement l'opinion du CCN. | ![]() Pour recevoir les nouvelles et les communiqués du CCN, veuillez écrire à [email protected]. Merci de préciser votre choix de langue officielle. 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